Je suis née en 1950 à Miliana, petite
commune d’Algérie, dans une famille de la classe moyenne.
En 1952 mes parents rejoignent la
maison familiale que mon père avait fait bâtir dans la banlieue de
Tunis où je passe mon enfance.
Je suis une scolarité primaire normale
au lycée de jeunes filles de la ville. Dès l’âge de six ans, je
ressens un vif plaisir à écrire.
Timide et sensible, je suis émue
lorsque la maîtresse lit mes meilleures rédactions à mes camarades
de classe.
A la fin des années cinquante, les
évènements politiques ébranlant l’Afrique du nord contraignent
mes parents à quitter la Tunisie.
En février 1959, nous nous installons
à Avignon où vit déjà ma sœur aînée et sa famille.
Suite au décès en 1960 de mon père
malade, ma mère et moi déménageons d’Avignon pour habiter avec
ma seconde sœur et sa famille dans une HLM à Draguignan.
Je poursuis dans cette ville des études
secondaires classiques et littéraires. Mais, malgré l’insistance
de mon professeur de lettres afin que je continue dans cette voie, ma
mère en proie à des difficultés financières, m’oblige à
suivre une formation de secrétariat.
Rêveuse et mélancolique, je ressens
cependant, le besoin de m’évader de cet univers de documents
administratifs. L’écriture me manquant cruellement, je noircis
les feuilles blanches des cahiers d’écoliers.
Après un premier emploi dans le
secteur commercial, j’exerce de 1982 à 2010 une activité salariée
dans un organisme social. Pendant toute cette période, je continue
de lire et de rédiger des analyses et des commentaires.
Le décès de ma mère en septembre
2000, m’incite dans le cadre du travail de deuil, à m’inscrire
aux cours par correspondance de l’école d’Ecrivains de Paris où
je bénéficie des précieux conseils de Pierre Guini, son directeur.
D’un tempérament réservé, j’hésite
à envoyer à un éditeur le roman que j’ai écrit durant cette
scolarité. Cependant, encouragée par Pierre Guini, je l’adresse
aux Editions Edilivre qui acceptent de le publier et de le diffuser
largement.
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